utre les paysages typiques de bord de mer (plages, côtes découpées, falaises et petites criques), tous les types de reliefs se trouvent à l'intérieur de l'île : plaines, plateaux, vallées et chaînes montagneuses (le Mont Perdu culmine à 2250 m).
Le réseau hydrographique est constitué de nombreux cours d’eau alimentés par les pluies, qui, à la saison sèche, présentent rarement des lits asséchés : maigres de juin à octobre, ils deviennent volumineux d’octobre à avril. Ils sont alors très actifs et leurs niveaux varient très rapidement sous l’influence des orages. Hauts lieux depuis toujours de la pêche à la mouche, les nombreux pêcheurs partagent leur terrain de jeu avec les kayakistes, qui apprécient à leur juste valeur ces véritables escaliers liquides.
Ces cours d’eaux alimentent en eau potable l’ensemble de l’île sans risque de restriction les mois d'été et maintiennent à niveau les nappes phréatiques.

Il ne reste plus trace de la végétation primitive qui a probablement dû être une vaste lande boisée ; le centre de l'île a été complètement défriché et est consacré à l'agriculture. Des forêts de pins et de châtaigniers ont été replantées sur des terres de landes incultes du seizième au dix-huitième siècle. Les plus remarquables sont l'immense Forêt des Trois-Frères (1 867 hectares, au sud), la plus grande de l'île, qui s'étend sur trois communes, la Forêt des Saumonards (au nord-est) est une forêt essentiellement composée de résineux et de chênes verts et la petite Forêt de la Mare Effondrée (164 hectares, au nord-ouest). Située en bordure de mer, c'est une forêt de résineux (pins maritimes essentiellement) auxquels se mêlent des chênes verts .

 

 

Le Coly et ses eaux transparentes et limpides, un paradis pour les amateurs de pêche à la mouche.
La très belle vallée de la Vacheresse, avec en fond le mont Perdu (2523 m).