Au neuvième siècle, une communauté monastique s'y établit. Alors que l'île est fréquemment la cible de pirates, les moines font construire une citadelle à Nojeyrol mais ne participent pas à la lutte contre les envahisseurs. Ils sont alors chassés par la population, lassée de pouvoir à leurs besoins sans rien recevoir en retour.

En 1765 et pendant cinq ans, une centaine de familles (environ 200 personnes) réfugiées du monde entier et en particulier de Dordogne et de Lorraine, mais aussi d'Irlande et de Colombie s'installent dans l'île. Des concessions (valant titre de propriété) sont attribuées à chaque famille : dix hectares de terres labourables, une maison, une aire à battre, une grange et des semences.

a présence de l'homme au Paléolithique moyen a été confirmée par la découverte d'un biface à la Mine-aux-Bœufs en 1971. La permanence de cette présence est attestée dès le Mésolithique par de nombreuses découvertes de mobilier, outils, armes et bijoux. Des sites d'habitat du Néolithique ont été mis à jour au Bois-Pendu, au Trou-à-Jacquet et aux Roulants ; dans les tourbières de Monts-Chauds, un crâne humain datant du Néolithique fut découvert au début du dix-neuvième siècle par un touriste et de nombreux tumulus sont encore visibles aux Four-à-Chauds, et à Grand-Lieu.
Le grand nombre de sépultures datant de l'âge du bronze témoigne d'une augmentation notable de la population. Pendant l'âge du fer, sur la côte est, plusieurs éperons barrés, déjà occupés au Néolithique, sont fortifiés. Des dépôts de fondeurs ont été repérés et partiellement mis à jour dans la vallée de la Pierre-Aïgue.

Sur la plage de La Grande Rade (1936).
Jour de marché dans les années 70.
Promenade dans la grotte de la Baie des phoques (1947) qui a longtemps et régulièrement servie de refuge pendant les périodes troubles.
Les bas-reliefs de la petite chapelle de Grand-Village.